SASSOON SIEGFRIED (1886-1967)
Pendant la Première Guerre mondiale, Sassoon s'engagea et fut officier en France. Ses recueils de poèmes contre la guerre, Le Vieux Veneur (The Old Huntsman, 1917) et Contre-Attaque (Counterattack, 1918) le firent connaître. Son pacifisme déclaré, alors qu'il était titulaire de la croix de guerre et encore dans l'armée, fut d'abord attribué au choc consécutif à ses blessures, et on l'enferma dans une maison de santé ; là, il rencontra Wilfred Owen, autre poète pacifiste, mobilisé comme lui. Owen fut tué au front et Sassoon publia ses œuvres après sa mort. On retiendra parmi les poèmes de Sassoon : « Tous chantaient » (« Everyone Sang »), « Rêveurs » (« Dreamers »), « Eux » (« They »), « Vils Détails » (« Base Details ») et « En moi, passé, présent, futur se rencontrent » (« In Me, Past, Present, Future Meet »). Parmi ses œuvres autobiographiques, on citera Les Mémoires de George Sherston (The Memoirs of George Sherston, 3 vol., 1928-1936) et Le Voyage de Siegfried (Siegfried's Journey, 3 vol., 1945). Dans les vingt dernières années de sa vie, sa poésie prit un ton de plus en plus mystique comme en témoignent Recueil de poèmes (Collected Poems, 1947) et Le Chemin de la paix (The Path to Peace, 1960).
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter
Écrit par
- Encyclopædia Universalis : services rédactionnels de l'Encyclopædia Universalis
Classification
Autres références
-
GEORGIENS POÈTES
- Écrit par Henri FLUCHÈRE
- 2 389 mots
- 1 média
Siegfried Sassoon méritait plus qu'une brève mention, parce qu'il est sans doute le meilleur des poètes de guerre. Son appartenance au mouvement georgien est fragile, car son humanité et son honnêteté intellectuelle lui firent bien vite abandonner les rêves kiplinesques d'héroïsme pour une vision horriblement...