SIPPAR
Dès le ~ IIIe millénaire, Sippar est une des grandes villes de la Mésopotamie. Le site est exploré à la fin du xixe siècle (H. Rassam, V. Scheil), mais ce sont surtout les très nombreuses tablettes qui en proviennent, venues le plus souvent de fouilles clandestines, qui attirent l'attention sur lui. Les travaux repris en 1978 (W. al Jadir) sont toujours en cours, mais presque rien n'en est publié. Le sanctuaire consacré au dieu solaire Shamash (mentionné très tôt dans les textes) ne nous est connu que par des édifices néo-babyloniens (~ viie-~ vie s), dominés par une tour à étages et regroupés dans un vaste téménos. Dans un de ces édifices fut découverte une bibliothèque de textes littéraires, comportant plusieurs centaines de tablettes encore en place dans les cavités où elles avaient été rangées. Les vestiges reconnus en dehors du complexe religieux sont beaucoup plus anciens, avec en particulier de belles habitations du ~ xviiie siècle.
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Écrit par
- Jean-Daniel FOREST : docteur en archéologie, chargé de recherche au C.N.R.S.
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SUMER
- Écrit par André PARROT
- 4 091 mots
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...environs de l'an 3000), marque une coupure dans la civilisation mésopotamienne. Cinq cités antédiluviennes sont mentionnées : Eridu, Bad-tibira, Larak, Sippar, Shuruppak. Après un certain Ubar-Tutu, roi de Shuruppak, on lit : « Le déluge arriva. Après que le déluge fut arrivé, la royauté descendit du...