Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

SMYTH ou SMITH JOHN (1565 env.-1612)

Fondateur de la première assemblée du baptisme anglais, John Smyth étudia la théologie à Cambridge à partir de 1586. Devenu ministre de l'Église d'Angleterre, puis prédicateur puritain en 1602, il se laisse gagner aux idées de Robert Browne (1550-1636), le « père du congrégationalisme ». En 1603, il rejoignit la communauté séparée de Gainsborough. En octobre 1607, il émigra à Amsterdam avec Thomas Helwys et y fonda une deuxième communauté browniste, les Frères séparés de la deuxième Église anglaise à Amsterdam. Gagné aux convictions baptistes, il se baptisa lui-même à nouveau (de là lui est venue l'appellation de se-baptist) et conféra le second baptême à Helwys. Regrettant son acte, il évolua, avec une partie de la communauté, et contre l'avis de Helwys, dans le sens d'un rapprochement avec les mennonites. L'union se fit en 1615 sur la base des Trente-Huit Articles rédigés par les mennonites Lubbert Gennitz (1534-1612) et Hans de Ries (1553-1638). Smyth publia notamment, en 1608, un ouvrage intitulé The Differences of the Churches of the Separation, édité, avec ses sermons et confessions de foi, par W. T. Whitley (Cambridge, 1915).

— Bernard ROUSSEL

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

  • : professeur à la faculté protestante de théologie de Strasbourg

Classification

Autres références

  • BAPTISME

    • Écrit par
    • 1 086 mots
    John Smyth (mort en 1612), fondateur de la première Assemblée du baptisme anglais, appartenait, comme pasteur, à un groupe congrégationaliste. Réfugié en Hollande avec ses fidèles, pour échapper à la répression dont le non-conformisme était l'objet, il y rencontra des mennonites et adopta leur point de...