SOLAR IMPULSE
Les autres vols de Solar Impulse-1
Le premier grand défi de l’équipe Solar Impulse est alors celui d’accomplir un vol de nuit. Les 7 et 8 juillet 2010, André Borschberg effectue, pour la première fois au monde, le vol le plus long et le plus haut grâce à la seule énergie du soleil : 26 heures, 10 minutes et 19 secondes en l'air, dont une nuit entière, sans interruption, à la vitesse moyenne de 38,2 km/h et à une altitude maximale de 9 235 mètres. Le pari de stocker assez d’énergie solaire durant la journée pour pouvoir alimenter les moteurs la nuit est ainsi tenu.
En 2011, parrainé par la Commission européenne, le SI-1 survole Bruxelles puis effectue une démonstration lors du Salon du Bourget, où il est présenté comme invité d’honneur. Parallèlement, des vols virtuels en conditions météorologiques réelles sont régulièrement réalisés, permettant d'évaluer la capacité de l'avion et des pilotes à enchaîner des cycles de vols jour-nuit.
En 2012, sur invitation du roi Mohammed VI (à l’occasion du lancement de la construction de la plus grande centrale thermo-solaire du monde à Ouarzazate), André Borschberg et Bertrand Piccard, se succèdent aux commandes du HB-SIA, pour accomplir le premier vol intercontinental de cet avion solaire. Cette mission transméditerranéenne s’est déroulée en sept étapes entre mai et juillet : Payerne-Madrid, Madrid-Rabat, Rabat-Ouarzazate, Ouarzazate-Rabat, Rabat-Madrid, Madrid-Toulouse, Toulouse-Payerne.
En 2013, l’équipe se lance à la conquête de l’Amérique, dans le but de rallier (en cinq étapes) la côte ouest à la côte est. Cette mission « Across America », destinée à promouvoir les technologies propres, débute avec un vol de dix-huit heures entre San Francisco et Phoenix. En juillet 2013, le HB-SIA réalise la dernière étape de la traversée des États-Unis, de Washington à New York. C'est aussi le dernier vol de Solar Impulse-1 qui est mis à la retraite, avec plus de 400 heures de vol à son actif. Il sera démonté et rapatrié par avion-cargo en Suisse à Dübendorf. La Cité des Sciences de Paris sera sa destination finale.
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Écrit par
- Magali REBEAUD : journaliste
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