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SOLOGOUB FEDOR KOUZMITCH TETERNIKOV dit (1863-1927)

Né à Saint-Pétersbourg dans une famille très modeste, Sologoub fait des études en province, où il enseigne d'abord avant de venir dans la capitale. Poète, traducteur de Verlaine, il est l'un des principaux représentants de la vieille génération du symbolisme russe dans la dernière décennie du siècle. Dans ses nombreux recueils résonnent les motifs décadents : pessimisme, sens aigu de la présence du mal, refus du monde matériel, évocation d'un autre monde où régnerait la beauté. Sologoub publie un premier roman en 1895 : Cauchemars (Tjaželye sny). Mais c'est avec Le Démon mesquin (Melkij bes, 1905) qu'il connaît la célébrité. Ce roman unit un tableau naturaliste de la province russe, dont la laideur est décrite avec complaisance, à l'évocation poétique de la beauté. Personnage important de la vie littéraire jusqu'à la Révolution, Sologoub continue à publier après 1917, dans les maisons d'éditions privées qui subsistent quelques années, et fait partie de la très traditionnelle Union panrusse des écrivains à Petrograd.

— André RADIGUET

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Écrit par

  • : agrégé de l'Université, ancien élève de l'École normale supérieure de Saint-Cloud, maître assistant à l'université des langues et lettres de Grenoble

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Autres références

  • KALMAKOFF NICOLAS (1873-1955)

    • Écrit par
    • 1 231 mots

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