SONS Audiométrie
L'effet de la durée des bruits et des sons sur leur intensité subjective
L'étude des sons et des bruits de durée brève ou « clic » montre que l'intensité subjective de la perception qui en résulte dépend de leur durée.
L'intensité subjective est d'abord une fonction croissante du temps, elle passe par une valeur maximale puis décroît lentement. Le maximum est atteint pour une durée voisine de deux dixièmes de seconde ; cette valeur explique le choix de la constante de temps des appareils enregistreurs de niveaux acoustiques et des sonomètres. L'établissement des courbes d' isosonie et la normalisation internationale permettent d'étalonner les sonomètres. Cependant des difficultés apparaissent : les courbes d'isonie ont été établies en supposant qu'à la fréquence 1 000 Hz le niveau physiologique égale le niveau physique, ce qui est faux au voisinage des seuils.
Riesz et Knudsen, s'inspirant des travaux de Nutting sur la vision, ont proposé de remplacer la relation de Weber : ΔIa/Ia = 1/KΔS par ΔIa/Ia = A + (1 — A) (Ia0/Ia)α, formule dans laquelle Ia0 est l'intensité acoustique au seuil d'audition (10—12 W/m2), Ia, l'intensité acoustique du son considéré ; A est la valeur de ΔIa/Ia = 1/K ΔS α pour les fortes intensités acoustiques. De plus, α est un exposant dépendant de la fréquence du son considéré :
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Écrit par
- André DIDIER : professeur honoraire au Conservatoire national des arts et métiers, ancien directeur du laboratoire d'électro-acoustique du Conservatoire national des arts et métiers
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Médias
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