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SOUCI, botanique

Le beau souci officinal des jardins (Calendula officinalis L. ; composées) et son proche parent sauvage, le souci des champs (Calendula arvensis L.), ont les mêmes usages et sans doute la même composition chimique. Le premier, qui seul a été étudié de ce point de vue, renferme un pigment complexe, de la nature des caroténoïdes, dit calenduline, une substance amère, une résine, des acides, du mucilage, des traces d'acide salicylique. Hypotenseur, vaso-dilatateur, doué d'une action spécifique sur l'utérus, le souci est un excellent emménagogue dont l'emploi remonte au moins au Moyen Âge, s'adressant particulièrement aux anémiques et aux névropathes (Leclerc) : teinture (15 gouttes 2 ou 3 fois par jour) ou infusion des fleurs sèches à 5 p. 100 (trois tasses par jour) pendant une semaine avant l'époque habituelle des règles. C'est aussi un sudorifique utile (même posologie) dans les maladies infectieuses. Antiseptique, anti-inflammatoire, cicatrisant remarquable, le souci a des emplois externes variés : plaies, engelures, brûlures, furonculose, eczémas de différents types, impétigo, pyodermites diverses. L'homéopathie fait du souci le grand médicament des plaies et ajoute aux indications précédentes : contusions, ulcères, adénopathies, gangrène, piqûres d'insectes, etc.

— Pierre LIEUTAGHI

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  • COMPOSÉES

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    Les Composées contribuent à fleurir et orner nos jardins : Gaillardia, Ageratum, Aster, Bellis (pâquerettes), Calendula, Cosmos, Gazania, Helichrysum (immortelles), Solidago (verge-d'or), Zinnia égaient maints parterres. Les tagètes (œillets-d'Inde et roses-d'Inde) ont en outre la qualité...