SPORT L'année 2019

L’année sportive 2019 a été marquée par de nombreux événements, qui ont rythmé le quotidien des amateurs de sport, parmi lesquels la Coupe du monde de rugby, la Coupe du monde féminine de football, les Championnats du monde d’athlétisme, de ski alpin, de handball et de basket-ball, mais aussi les traditionnelles compétitions majeures disputées chaque année : les grandes courses cyclistes, le Championnat du monde de formule 1, ou bien encore les tournois du Grand Chelem de la saison tennistique.

Durant cette année, plusieurs jeunes talents se sont révélés ou ont confirmé leurs aptitudes au plus haut niveau. C’est le cas notamment du footballeur Kylian Mbappé, à nouveau désigné meilleur joueur français de l’année, ou de son compatriote Romain Ntamack, révélation de l’année en rugby. Citons également les jeunes joueuses de tennis, l’Américaine Cori Gauff et la Canadienne Bianca Andreescu, le pilote de formule 1 monégasque Charles Leclerc, ou bien encore, chez les coureurs cyclistes, le Colombien Egan Bernal, le Belge Remco Evenepoel et le Danois Mads Pedersen. Des sportifs confirmés se sont une nouvelle fois illustrés en 2019. On pense particulièrement aux trois champions que sont Roger Federer, Rafael Nadal et Novak Djokovic, qui continuent de régner sur le tennis mondial. Mais on peut aussi citer le pilote britannique Lewis Hamilton, roi incontesté cette année encore en formule 1, la gymnaste américaine Simone Biles, le biathlète norvégien Johannes Thingnes Bø ou la judoka française Clarisse Agbegnenou. D’autres sportifs, blessés les années précédentes, ont renoué avec le succès comme la Française Pauline Ferrand-Prévot en VTT ou le Britannique Andy Murray en tennis.

Plusieurs grands noms du sport se sont éteints en 2019. Parmi eux, on retiendra l’Autrichien Niki Lauda, figure iconique de la formule 1 ; le Français Raymond Poulidor et l’Italien Felice Gimondi, stars du cyclisme dans les années 1960 et 1970 ; l’Anglais Gordon Banks, considéré comme l’un des meilleurs gardiens de but dans l’histoire du football ; l’Allemande Karin Balzer, spécialiste des haies et championne olympique en 1964 ; l’Américain John Havlicek, star du basket-ball outre-Atlantique ; le rugbyman sud-africain Chester Williams ; et la championne handisport belge Marieke Vervoort.

La tradition sportive a parfois été mise à mal durant cette année, notamment lors de la Coupe Davis de tennis dont la nouvelle formule n’a pas suscité l’enthousiasme des joueurs ni des spectateurs. En football, la généralisation du recours à l’assistance vidéo à l’arbitrage lors des matchs pour juger la justesse de certaines décisions, censée apporter plus d’équité sportive selon ses laudateurs, n’a pas mis fin aux innombrables et incessantes polémiques qui naissent de certaines situations de jeu litigieuses. Si des évolutions importantes touchent plusieurs disciplines, nombre d’entre elles semblent le plus souvent guidées par des réflexions autres que purement sportives, l’ajout de la breakdance au programme des jeux Olympiques de 2024 en est un exemple.

Enfin, plusieurs affaires liées au dopage continuent de gangréner le milieu sportif. En France, l’athlète Clémence Calvin, spécialiste des courses de fond, a été suspendue pour quatre ans après s’être soustraite à un contrôle antidopage inopiné. Plus grave encore, la Russie a été mise au ban du sport mondial et suspendue de toutes les compétitions internationales pendant quatre ans par l’Agence mondiale antidopage en raison de manipulations avérées et répétées par l’État russe de données tirées des analyses pratiquées sur les sportifs du pays.

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