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SPORT L'année 2019
Basket-ball : l’Espagne au sommet, la France sur les podiums
Principal rendez-vous de l’année 2019 en basket-ball, la Coupe du monde masculine s’est tenue en Chine du 31 août au 15 septembre. En plus du titre mondial convoité par les trente-deux équipes engagées, l’intérêt de cette dix-huitième édition résidait dans l’attribution de plusieurs places directement qualificatives pour les jeux Olympiques de Tōkyō en 2020.
Tenante du titre, l’équipe américaine figurait une nouvelle fois parmi les favoris à sa succession, malgré l’absence de plusieurs de ses joueurs majeurs. D’autres formations comme celle de l’Espagne, de la Serbie ou de l’Argentine se positionnaient parmi les outsiders capables de surpasser les Américains. Privée de sa star Tony Parker, en retraite depuis peu, la France pouvait quant à elle compter sur plusieurs joueurs évoluant dans le championnat nord-américain, parmi lesquels le pivot de l’équipe des Utah Jazz, Rudy Gobert, désigné meilleur défenseur de la ligue américaine (NBA) pour la deuxième année consécutive.
Le premier tour de la compétition n’a réservé que peu de surprises, avec l’élimination notamment de l’Allemagne et de la Chine. D’autres nations souvent présentes en phase finale sont sorties lors du deuxième tour, comme la Russie, l’Italie, la Grèce ou encore la Lituanie. Impériale lors du premier tour avec trois victoires en trois matchs, et seulement dominée de justesse par l’Australie (100-98) lors du deuxième tour, l’équipe de France accède à la phase finale, aux côtés des États-Unis, de l’Argentine, de la Serbie, de l’Espagne, de la Pologne, de l’Australie et de la République tchèque. Pour espérer se qualifier directement pour les Jeux de Tōkyō, les Bleus devaient impérativement figurer parmi les deux meilleures équipes européennes au classement final de cette Coupe du monde. Mais la tâche s’annonçait très compliquée puisque les hommes de Vincent Collet ont été opposés, dès les quarts de finale, aux Américains, inconstants, mais invaincus depuis le début de la compétition. La France a pourtant réussi cet exploit en dominant pour la première fois de son histoire les États-Unis (89-79), qui ont subi là leur première défaite depuis treize ans dans un tournoi international. Emmenés par le duo Rudy Gobert et Evan Fournier (tous les deux joueurs de NBA), les Français ont joué un match magnifique pour écarter les tenants du titre et, l’Espagne étant la seule autre nation européenne qualifiée pour les demi-finales, se sont assuré la qualification aux jeux Olympiques de 2020.
Face à l’Argentine en demi-finale, les Bleus ont subi le contrecoup de cette performance et ont été largement dominés (80-66) par les coéquipiers de Luis Scola qui, malgré ses trente-neuf ans, a donné le tempo de la rencontre des deux côtés du terrain. L’autre demi-finale opposant l’Espagne à l’Australie a été nettement plus indécise. Ce sont finalement les Espagnols de Marc Gasol qui l’ont emporté au terme de la prolongation (95-88). Malgré leur légitime déception d’être passés à côté d’une première finale mondiale, les Français sont parvenus à s’imposer face à l’Australie (67-59) et à décrocher ainsi leur deuxième médaille de bronze dans une Coupe du monde après celle obtenue en 2014. La finale Espagne-Argentine, deux nations brillantes sur la scène internationale, n’a pas offert de duel inoubliable et a très vite tourné en faveur des Européens. L’Espagne s’est largement imposée (95-75), remportant un deuxième sacre mondial après celui obtenu en 2006. Battus par la Serbie en match de classement, les Américains ont quant à eux terminé à la septième place, leur plus mauvais résultat enregistré lors d'une Coupe du monde. Parallèlement à leurs prestations lors du Mondial, plusieurs joueurs français se sont illustrés au sein de leur club en 2019, comme l’arrière Nando de Colo, élément essentiel des victoires du CSKA[...]
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Écrit par
- Félicien BONCENNE : journaliste sportif
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Médias