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SPOT (Satellite probatoire d'observation de la Terre)

La complémentarité de l’observation optique et de l’observation radar

Parallèlement à cette capacité d’observation optique fournie par le programme S.P.O.T., des satellites d'observation radar ont été mis au point et lancés : les satellites E.R.S.-1 (European Remote Sensing Satellite System) et E.R.S.-2 de l'Agence spatiale européenne en 1991 et 1995, suivis par le satellite Envisat en 2002 ainsi que par les satellites canadiens Radarsat-1 et 2 en 1995 et 2007. L’observation par radar présente l’avantage de pouvoir collecter des images par tous les temps, de jour comme de nuit. Tous ces satellites radar opèrent dans la bande de fréquence dite « bande C », c’est-à-dire de longueur d’onde voisine de 10 cm. Les satellites allemands TerraSAR-X et TanDEM-X, ainsi que les satellites italiens Cosmo-Skymed, mis en orbite à la fin des années 2000, opèrent en bande X (longueur d’onde centimétrique), ce qui permet une meilleure résolution des images. Toutefois, la nouveauté de cette technologie d’observation et la plus grande difficulté d'interprétation de l'imagerie radar font que ces satellites ont conservé un caractère expérimental et n’ont pas encore permis de créer un véritable marché. Il ne fait pas de doute cependant que l'exploitation optimale de ces images prises depuis l'espace conduira de plus en plus à combiner les observations optique et radar.

— Gérard BRACHET

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Programme S.P.O.T. - crédits : Encyclopædia Universalis France

Programme S.P.O.T.

Instrument optique des satellites S.P.O.T.-1 à S.P.O.T.-5 - crédits : Encyclopædia Universalis France

Instrument optique des satellites S.P.O.T.-1 à S.P.O.T.-5

Dessin d’artiste du satellite S.P.O.T.-5 en orbite - crédits : D. Ducros/ ill./ CNES 2002

Dessin d’artiste du satellite S.P.O.T.-5 en orbite

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