SYSTÈMES D'EXPLOITATION
Les ordinateurs devenant de plus en plus complexes, on s'est préoccupé vers 1960 de les doter de programmes spéciaux pour remplir deux fonctions : automatiser la « gestion » de leur fonctionnement interne et de leurs entrées-sorties ; servir d'interface entre le matériel et le programmeur. Le plus répandu a été l'OS/360, operating system de la nouvelle gamme I.B.M./360 annoncée en 1964. Ces systèmes d'exploitation ont facilité l'emploi des ordinateurs, donc leur diffusion. Cela au prix d'un encombrement des mémoires, donc d'un ralentissement des machines, et, surtout, d'un frein mis à l'évolution des architectures d'ordinateurs. Constituant des standards de fait (comme la « compatibilité I.B.M. »), ils ont structuré le marché de l'informatique d'une façon stable.
On a inventé de nombreux systèmes d'exploitation – un ou plusieurs par constructeur. Leur usage a contribué à attirer l'attention sur le coût croissant de la programmation, ainsi que sur le problème de la fiabilité du logiciel, de plus en plus crucial. La solution à cette crise du software (logiciel) a été la normalisation. Depuis le milieu des années 1980 se diffusent de nouveaux systèmes d'exploitation caractérisés par une interface graphique (GUI, pour graphic user interface) qui remplacent progressivement les vieux systèmes issus de l'informatique en traitement par lots (batch processing). Les principaux sont Windows et MacOs.
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Écrit par
- Pierre MOUNIER-KUHN : historien, chercheur au CNRS
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