Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

TAKE THE "A" TRAIN (D. Ellington)

Duke Ellington - crédits : MPI/ Archive Photos/ Getty Images

Duke Ellington

« Je pense que tous les musiciens devraient un jour se rassembler, se mettre à genoux et remercier le Duke » (Miles Davis). Véritable créateur de l'esthétique du grand orchestre, Duke Ellington réussit à mêler dans un langage très personnel le blues et le swing, la simplicité des thèmes qu'il compose et le raffinement des arrangements dont il les pare. De l'expressionnisme rauque et sauvage de sa période « jungle » aux subtilités rythmiques et harmoniques des années 1940 et 1950, marquées par sa collaboration avec Billy Strayhorn, il sait admirablement mettre en valeur le talent des remarquables solistes que regroupent ses formations. Sur la fin de sa vie, il résistera mal à la tentation de réaliser une improbable fusion entre tradition noire et musique savante, avec des œuvres monumentales et grandiloquentes. Mais le plus important compositeur de l'histoire du jazz laisse aux jazzmen l'inestimable héritage de thèmes sur lesquels on n'a pas fini d'improviser : The Mooche, Mood Indigo, Rockin' In Rhythm, It Don't Mean A Thing, Sophisticated Lady, Solitude, Caravan, Ko-Ko, Take the « A » Train, Perdido... Le 15 janvier 1941, il enregistre au piano, accompagné par son grand orchestre, Take the « A » Train, une pièce écrite en collaboration avec Billy Strayhorn et qui devient emblématique de son style.

— Pierre BRETON

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

Classification

Média

Duke Ellington - crédits : MPI/ Archive Photos/ Getty Images

Duke Ellington