- 1. Les priorités de la télémédecine en France
- 2. Téléradiologie, télédialyse, télérythmologie : les secteurs les plus avancés
- 3. Télémédecine et parcours de soins dans la prise en charge des maladies chroniques
- 4. Télémédecine et personnes âgées : un domaine en plein essor
- 5. Améliorer l’offre de soins en prison
- 6. Bibliographie
- 7. Sites internet
TÉLÉMÉDECINE
Télémédecine et parcours de soins dans la prise en charge des maladies chroniques
La télémédecine prend une place croissante dans le parcours de soins de nombreuses maladies chroniques à partir de points de liaison sélectionnés (maisons de santé, pharmacies et, chez les personnes âgées, les E.H.P.A.D.).
Une pathologie chronique, qui semble être une bonne cible pour cette télémédecine, est l’insuffisance cardiaque, qui concerne environ un million de personnes en France. Certains de ces patients porteurs d’un pacemaker ou d’un défibrillateur peuvent entrer dans un programme de télésurveillance. Mais bien d’autres peuvent tirer parti de programmes de suivi à distance des caractéristiques cliniques de leur affection grâce à des questionnaires, ce qui permet de mieux surveiller l’évolution de leur maladie cardiaque et d’empêcher des hospitalisations inutiles.
Les neuf régions participant à l’expérience pilote de développement de la télémédecine en ville, décidée par le ministère le 26 mai 2014, offrent la possibilité de télésurveiller à domicile des malades insuffisants cardiaques.
Plus généralement, la télémédecine pourrait permettre, grâce à des outils mis à disposition des patients, de lever certaines résistances à l’observance du traitement. Elle peut permettre de mieux gérer les ressources disponibles face à la demande de soins croissante de la population, mais, les études ont montré, que pour être efficace, il est important que la proposition de modification du traitement, face à une anomalie, soit faite immédiatement au malade et non en différé.
Pour être acceptée, la télésurveillance doit aussi s’intégrer à un projet d’éducation des patients à la prise en charge par eux-mêmes de leur maladie. L’utilisation de logiciels accessibles sur smartphones aide aussi les patients hypertendus, les malades diabétiques de type 1 (dépendant de l’insuline) à mieux se traiter.
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Écrit par
- Corinne TUTIN : docteure en médecine, journaliste médicale
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