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TEMPÉRATURE (météorologie)

Température au sol

Les besoins, associés à l’étude du climat et à la prévision du temps, ont conduit, dès le milieu du xixe siècle, à l’organisation d’un réseau international dont l’objectif est de mettre en place des méthodes de mesure objectives afin d’observer l’atmosphère, de façon coordonnée, sur la majeure partie du globe. Pour répondre à ces besoins et s’affranchir des effets de surface, la température météorologique de l’air, dite « température au sol », est mesurée à une hauteur de 1,5 mètre, dans un abri (photo) assurant une bonne circulation de l’air et protégeant les capteurs de la pluie et des rayonnements extérieurs. La température de l’air en mouvement étant extrêmement variable dans le temps et dans l’espace, il est nécessaire d’intégrer ses fluctuations. Il y a donc une limite à la finesse possible des mesures et une précision meilleure que 0,3 0C n’aurait pas de signification climatologique.

La température de l’air la plus élevée (56,7 0C) a été enregistrée le 10 juillet 1913, à Greenland Ranch, dans la vallée de la Mort en Californie, alors que le record des températures les plus basses est attribué à la station russe de Vostok, en Antarctique, avec une valeur mesurée in situ de — 89,2 0C, le 21 juillet 1983, et une valeur estimée à partir de données satellitaires de — 93,2 0C, le 10 août 2010.

Répartition spatiale des températures de sol - crédits : Encyclopædia Universalis France

Répartition spatiale des températures de sol

Les températures moyennes annuelles décroissent de l’équateur aux pôles et ne sortent qu’exceptionnellement de l’intervalle compris entre — 40 0C et + 40 0C.

La « variation diurne » est caractérisée par un minimum de température peu après le lever du soleil et un maximum l’après-midi. Elle est plus élevée par ciel clair qu’en présence de nuages, au-dessus des continents qu’au-dessus des océans, dans les régions intertropicales qu’en se rapprochant des pôles. Dans les régions tempérées, son amplitude moyenne annuelle atteint une dizaine de degrés.

La « variation saisonnière » est beaucoup plus marquée dans les régions qui subissent au cours de l’année une forte variation d’ensoleillement du fait de l’inclinaison de l’axe de la Terre. Elle peut ainsi atteindre des valeurs supérieures à 60 0C dans les régions polaires. Elle est aussi beaucoup plus marquée au-dessus des continents qu’au-dessus des océans.

Le rapport entre intensités des variations diurnes et saisonnières est parfois utilisé pour caractériser le climat d’une région : marin ou équatorial pour un rapport supérieur à 5, continental pour un rapport inférieur à 0,2, tempéré ou tropical entre ces deux valeurs.

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Abri de mesure météorologique - crédits : Guy Lachaud/ Météo France

Abri de mesure météorologique

Répartition spatiale des températures de sol - crédits : Encyclopædia Universalis France

Répartition spatiale des températures de sol

Les principales couches de l’atmosphère - crédits : Encyclopædia Universalis France

Les principales couches de l’atmosphère