TÉPÉ, TELL ou TERTRE
Le cadre du paysage archéologique du Moyen-Orient est déterminé par le tell, colline artificielle de détritus, formée par la continuelle alternance de destructions et de reconstructions de villages, d'édifices publics ou privés. Le mot tell, qui vient de l'arabe tall, colline, est synonyme du mot persan tépé. Correspondant au français tertre (éminence de terre), ces deux termes entrent dans la composition de nombreux noms de sites de l'Asie antérieure, en Mésopotamie : Tell Halaf, Tell Obeid, Tell Muqayu (Our) ; en Iran : Tépé Sialk, Tépé Hissar ; en Égypte : Tell-el-Amarna ; en Syrie : Tell Ahmar ; en Palestine : Telle-es-Sutan (Jéricho) ; en Anatolie Tépé Kule (Izmir), Hissarlik Tépé (Troie). Dans la langue turque, c'est le terme ẖüyük qui correspond au mot tell.
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Écrit par
- Alain MAHUZIER : assistant des fouilles d'Eboli (Campanie), moniteur à la bibliothèque de l'Institut d'art et d'archéologie de Paris
Classification
Autres références
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EUROPE, préhistoire et protohistoire
- Écrit par Gérard BAILLOUD , Encyclopædia Universalis , Jean GUILAINE , Michèle JULIEN , Bruno MAUREILLE , Michel ORLIAC et Alain TURQ
- 21 406 mots
- 22 médias
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OUGARIT ou UGARIT
- Écrit par René LARGEMENT et Marguerite YON
- 5 945 mots
- 2 médias
D'une part, les recherches archéologiques ont permis d'explorer le tell en profondeur : un sondage ouvert sur la pente de l'Acropole jusqu'au sol vierge a traversé sur 15 mètres tous les niveaux d'occupation, permettant de retracer l'histoire de l'occupation humaine sur le site, du ...