TERRE-NEUVE-ET-LABRADOR
Secteurs d’activité et développement économique
En raison de la pauvreté du sol et de la rigueur du climat, l’agriculture est pratiquement inexistante, si bien que Terre-Neuve-et-Labrador est fortement dépendante des marchés extérieurs. Le sous-sol, en revanche, est riche en minerais (fer, or, argent, nickel, cuivre et plomb) et la province dispose de quatre champs pétroliers extracôtiers, lesquels représentent environ 6 % de la production canadienne. Majoritairement plantée de conifères (épinette noire, sapin baumier), la forêt est exploitée pour les pâtes et papiers.
La pêche, qui marque le paysage de plusieurs localités par ses infrastructures, constitue une activité économique lucrative, employant en certains endroits une forte proportion de la population active. La province abrite de nombreuses entreprises de transformation (mollusques, crustacés, poissons de fond tels que plie, morue, limande à queue jaune…). En outre, l’aquaculture exerce un rôle structurant au sein de l'industrie halieutique, surtout dans la région de Coast of Bays (sur la côte sud), laquelle regroupe une douzaine de localités de pêcheurs.
Les croisières aux baleines, l’observation d’icebergs, les activités de plein air et d’aventure contribuent à consolider une industrie touristique de plus en plus florissante.
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Écrit par
- Amanda CROMPTON : professeure agrégée, département d'archéologie, histoire, théologie et sciences des religions, université arctique de Tromsø (Norvège)
- Majella SIMARD : docteur en développement régional, professeur de géographie à l'université de Moncton, Nouveau-Brunswick (Canada)
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