TIGE, botanique
Structure
L'acquisition d'une vraie vascularisation s'est manifestée avec les Ptéridophytes et caractérise toutes les plantes vasculaires ou Trachéophytes. En effet, chez les Bryophytes et même chez certaines Algues, il n'existe, dans les cas les plus nets, qu'une ébauche de tissus conducteurs.
L'appareil vasculaire très simple chez les Rhyniales, premières plantes vasculaires connues (Ptéridophytes fossiles du Silurien), s'est peu à peu compliqué pour aboutir à la structure actuelle de la tige. Il est composé essentiellement d'éléments conducteurs : les trachéides et les vaisseaux conduisant la sève brute et formant la partie principale du xylème, les tubes criblés conduisant la sève élaborée et constituant le phloème.
La structure primaire d'une tige de Spermaphytes est caractérisée par un épiderme pourvu de stomates, limitant une écorce parenchymateuse renfermant plus ou moins de tissus de soutien, un cylindre central ou stèle présentant des faisceaux libéro-ligneux en cercle unique (Gymnospermes, la plupart des Angiospermes dicotylédones) ou sur plusieurs cercles (monocotylédones). Chaque faisceau comprend du phloème et du xylème superposés, le xylème étant coiffé vers l'extérieur par le phloème. En outre, les éléments du xylème se différenciant successivement du centre vers la périphérie de la tige à partir du pôle ligneux, la différenciation de ce tissu est donc centrifuge.
À cette structure primaire peut se surimposer, essentiellement chez les Gymnospermes et la plupart des Angiospermes dicotylédones, une structure secondaire (bois et liber), grâce à l'activité de méristèmes secondaires. Dans ce cas, les différences majeures qui existaient entre la structure primaire de la tige et celle de la racine s'estompent.
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Écrit par
- Delphine CARTIER : maître assistante à l'université de Paris-Sud, Orsay
- Didier LAVERGNE : docteur en médecine
Classification
Médias
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