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TIGE, botanique

Structure

L'acquisition d'une vraie vascularisation s'est manifestée avec les Ptéridophytes et caractérise toutes les plantes vasculaires ou Trachéophytes. En effet, chez les Bryophytes et même chez certaines Algues, il n'existe, dans les cas les plus nets, qu'une ébauche de tissus conducteurs.

L'appareil vasculaire très simple chez les Rhyniales, premières plantes vasculaires connues (Ptéridophytes fossiles du Silurien), s'est peu à peu compliqué pour aboutir à la structure actuelle de la tige. Il est composé essentiellement d'éléments conducteurs : les trachéides et les vaisseaux conduisant la sève brute et formant la partie principale du xylème, les tubes criblés conduisant la sève élaborée et constituant le phloème.

La structure primaire d'une tige de Spermaphytes est caractérisée par un épiderme pourvu de stomates, limitant une écorce parenchymateuse renfermant plus ou moins de tissus de soutien, un cylindre central ou stèle présentant des faisceaux libéro-ligneux en cercle unique (Gymnospermes, la plupart des Angiospermes dicotylédones) ou sur plusieurs cercles (monocotylédones). Chaque faisceau comprend du phloème et du xylème superposés, le xylème étant coiffé vers l'extérieur par le phloème. En outre, les éléments du xylème se différenciant successivement du centre vers la périphérie de la tige à partir du pôle ligneux, la différenciation de ce tissu est donc centrifuge.

À cette structure primaire peut se surimposer, essentiellement chez les Gymnospermes et la plupart des Angiospermes dicotylédones, une structure secondaire (bois et liber), grâce à l'activité de méristèmes secondaires. Dans ce cas, les différences majeures qui existaient entre la structure primaire de la tige et celle de la racine s'estompent.

— Delphine CARTIER

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Grande ciguë (tige et feuilles) - crédits : De Agostini/ Getty Images

Grande ciguë (tige et feuilles)

Ramification dichotomique isotone et anisotone - crédits : Encyclopædia Universalis France

Ramification dichotomique isotone et anisotone

Ramification monopodiale et sympodiale - crédits : Encyclopædia Universalis France

Ramification monopodiale et sympodiale

Autres références

  • ARBRE

    • Écrit par
    • 4 236 mots
    • 4 médias
    L'axe primaire des plantes ligneuses, ou tronc, peut être réduit en hauteur, comme chez l'aubépine, alors que ses branches latérales ont une grande extension ; c'est ce que nous nommerons la forme « buisson ». Il peut être bien développé – forme « arbre » –, restant individualisé...
  • AUXINES

    • Écrit par
    • 5 008 mots
    • 2 médias
    Les plantes répondent à des signaux directionnels (lumière, gravité) par une croissance inégale d'un coté ou de l'autre dela tige ou des racines, provoquant une courbure et donc une réorientation. Ce n'est généralement pas l'ensemble de la plante qui se courbe, mais une zone particulière de...
  • BOIS

    • Écrit par , , et
    • 9 105 mots
    • 8 médias
    Le bois secondaire compose généralement, dans lestiges ou racines des plantes vasculaires (un grand nombre de ptéridophytes et les monocotylédones mises à part), un cylindre régulier lignifié formé à la suite du fonctionnement d'une assise cellulaire, génératrice, périphérique, peu épaisse, à parois...
  • CLADODE

    • Écrit par
    • 164 mots
    • 1 média

    On donne le nom de cladodes à des rameaux courts à croissance définie, formés d'un seul entrenœud, simulant parfaitement des feuilles et pouvant être confondus avec elles (cladodes aplatis du fragon épineux ou en aiguilles de l'asperge). Cependant, on reconnaît un cladode au fait qu'il est inséré,...

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