TRIANGLE, musique
Instrument à percussion originaire d'Asie, formé d'une tige cylindrique d'acier recourbée, affectant la forme d'un triangle équilatéral (d'où son nom) ouvert en bas à l'un de ses angles. Le triangle est suspendu à une cordelette et frappé d'une baguette en bois ou en métal. Sa sonorité très claire et distincte fait que le tintement (coup par coup, trilles) s'entend nettement au-dessus de tout l'orchestre symphonique. Il existe une variété de triangles qui sont munis de sonnettes.
À l'époque classique, parmi ses emplois caractéristiques, on peut signaler celui de l'« Hymne à la joie » (Neuvième Symphonie de Beethoven), celui du Premier Concerto pour piano de Liszt (allegretto vivace), où il intervient en soliste et dialogue notamment avec le quatuor à cordes qui joue en pizzicato. Après Berlioz (Benvenuto Cellini, Carnaval romain...) et Wagner, le triangle a été de plus en plus souvent employé dans l'orchestre symphonique, au fur et à mesure que les instruments à percussion entraient dans la faveur des compositeurs.
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Écrit par
- Pierre-Paul LACAS : psychanalyste, membre de la Société de psychanalyse freudienne, musicologue, président de l'Association française de défense de l'orgue ancien
Classification
Médias