UNIVERS (notions de base)
Les structures de l’Univers
Les constituants de l’Univers s’organisent en structures complexes imbriquées les unes dans les autres : étoiles, galaxies, amas de galaxies, superamas, murailles. Toutes ces structures sont en perpétuelle évolution. Ainsi, les étoiles naissent, meurent et, parfois en explosant, donnent vie à des pulsars ou à des trous noirs.
Jusqu’à ce que Copernic affirme le contraire, la Terre était considérée comme le centre de l’Univers. Les choses ont bien changé depuis lors, et les connaissances actuelles ramènent la planète bleue au rang d’infime particule dans un Univers peut-être infini. L’autre dogme a s’être effondré est celui de la « sphère des fixes » d’Aristote, posant que tout ce qui est au-delà de la Lune, du Soleil et des planètes est immobile et stable à tout jamais. Nous savons maintenant que toutes les structures de l’Univers sont en perpétuelle évolution et que le « Silence éternel des espaces infinis » qui effrayait Pascal serait, si nous pouvions l’entendre, un grondement constant ponctué d’explosions monstrueuses.
Le système solaire
Le Soleil est une des deux cents milliards d’étoiles que compte notre Galaxie, la Voie lactée. Nous connaissons bien les neuf grosses planètes qui tournent autour de lui, toutes dans le même sens et presque dans le même plan : Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Neptune, Uranus et Pluton (de gauche à droite ci-dessous). À noter que, depuis 2006, la notion de planète a été modifiée par l’Union astronomique internationale, et que Pluton est considérée comme un objet transneptunien et classée depuis dans la catégorie des « planètes naines ». Sont également bien connus les satellites, de ces planètes, du moins les plus gros comme la Lune.
Le système solaire comprend par ailleurs une multitude d’objets qui gravitent autour du Soleil à diverses distances : les astéroïdes circulant entre Mars et Jupiter ; les comètes dormant, bien au-delà de Pluton, dans l’immense réservoir du nuage de Oort qui peuvent se rapprocher du Soleil et devenir des astres flamboyants et enfin les météorites, tombant en pluies d’étoiles filantes, petites particules dont les orbites rencontrent celle de la Terre.
Toutes sortes d’étoiles
Les étoiles se distinguent, notamment, du Soleil et entre elles, par la couleur ou plus exactement par le spectre de la lumière qu’elles émettent et par la luminosité.
En fonction de ces deux paramètres, on les place sur un diagramme, dit de Hertzsprung-Russell, le long de certaines lignes, en particulier une diagonale appelée la « séquence principale », occupée par près de 90 p. 100 des étoiles. Sur cette diagonale, elles se rassemblent par groupes : supergéantes, géantes rouges, naines blanches et rouges, etc.
Depuis quelques années, on a découvert des planètes, une centaine à ce jour, gravitant autour d’étoiles proches. Les étoiles de taille moyenne « vivent » assez longtemps, 10 milliards d’années pour le Soleil, et terminent leur vie comme naines blanches.
Les étoiles massives ont une vie beaucoup plus courte et leur mort violente est un événement marquant du cosmos : une grandiose explosion, appelée supernova, disperse dans l’Univers l’essentiel du contenu de l’étoile, laissant en son centre un cœur extraordinairement dense appelé étoile à neutrons.
Quelques monstres
Si les naines blanches, probablement très nombreuses, ne se manifestent guère, il n’en est pas de même des étoiles à neutrons. Parmi celles-ci, certaines, animées d’une rotation rapide accompagnée de l’émission d’un faisceau tournant de radiations électromagnétiques, balayent le ciel et nous éclairent de façon périodique : on les appelle alors des pulsars.
Par ailleurs, les grosses étoiles à neutrons donnent naissance aux trous noirs, astres extrêmement massifs et compacts. Leur force de gravitation est[...]
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- Encyclopædia Universalis : services rédactionnels de l'Encyclopædia Universalis
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