VACCINS
Article modifié le
Vaccins contre la Covid-19
En l’absence de traitement spécifique, dans le cas le plus général, la lutte contre les infections virales passe par la vaccination. C’est ce qui a permis l’élimination de la variole à la fin des années 1970 et justifie l’amplification des campagnes vaccinales contre la poliomyélite, la rougeole et l’hépatite B. La pandémie de Covid-19 qui s’installe au début de 2020 a suscité une recherche très active de vaccin contre l’agent causal, le SARS-CoV-2, et ses nombreux variants. Les vaccins efficaces et très rapidement mis au point sont dominés par la percée de la technique de l’ARNm, spécifiquement celui codant pour la protéine d’enveloppe Spike, qui, physiologiquement, sert au virus à interagir avec le récepteur ACE2 de la cellule hôte. Les anticorps ainsi produits bloquent cette interaction et donc la multiplication virale. Cette domination apparente des vaccins à ARNm surtout dans le monde occidental, dans laquelle se sont illustrées les sociétés Pfizer-BioNTech et Moderna, occulte quelque peu la mise au point de dizaines d’autres vaccins utilisant toutes les technologies vaccinales possibles. La plupart se sont révélées efficaces et souvent d’usage plus commode et ont obtenu un agrément d’emploi. La diversité des vaccins agréés par l’Organisation mondiale de la Santé en août 2022, est grande ; le « vaccin absolu » anti-Covid-19 reste cependant à élaborer. La protection assurée par les vaccins actuels décroît avec le temps et est menacée par l’apparition continue de variants et de sous-variants du virus.
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter
Écrit par
- Gabriel GACHELIN : chercheur en histoire des sciences, université Paris VII-Denis-Diderot, ancien chef de service à l'Institut Pasteur
Classification
Médias