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VÉRIFICATION & PRINCIPE DE VÉRIFIABILITÉ, épistémologie

Principe qui est fondamental pour les positivistes logiques (ou néo-positivistes) et selon lequel seules les propositions soit analytiques soit empiriquement vérifiables ont un sens pour la connaissance. Il ne s'applique pas aux domaines affectifs, esthétiques, moraux, qui relèvent d'impératifs, ou d'exclamations, et porte sur le domaine de la connaissance exclusivement. Dans ce dernier cas, n'est pourvu de sens que ce qui peut être montré vrai (vérifié) ou faux (falsifié) par référence à l'observation empirique. On voit la portée polémique et négative d'un tel principe à l'égard des énoncés de la philosophie traditionnelle : invérifiables par l'expérience, ceux-ci n'ont pas de sens ; la métaphysique est réputée impossible. La seule connaissance légitime est d'ordre scientifique.

Les sources lointaines de ce principe se trouvent chez Hume, Kant, J. S. Mill, E. Mach ; la source proche dans L. Wittgenstein, Tractatus logico-philosophicus (1921). Sa première formulation explicite est celle de F. Waismann dans Logische Analyse des Wahrscheinlichkeitsbegriffs (1930). Parmi les philosophes le prenant plus ou moins à leur compte, citons : M. Schlick, R. Carnap, O. Neurath, H. Reichenbach, C. Hempel, A. J. Ayer.

— Françoise ARMENGAUD

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Écrit par

  • : agrégée de l'Université, docteur en philosophie, maître de conférences à l'université de Rennes

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