ALEIXANDRE VICENTE (1898-1984)
Article modifié le
La transition
Naissance ultime (Nacimientoúltimo, 1953) est un jalon essentiel entre la première et la seconde époque. Le poète écrit là le livre de sa mort. Il s'imagine enterré, silencieux, oublié, et pourtant vivant « comme terre absolue ». Un an plus tard paraît Histoire du cœur (Historia delcorazón). Divisé en cinq parties clairement ordonnées, ce chant de la vie humaine, écrit dans une langue qui parvient au plus haut degré de simplicité et de transparence, s'adresse à tous les hommes. Pour la première fois surgit l'évocation familière du quotidien. Le poète a recours à l'introspection, parfois à la narration, pour aboutir à la synthèse qui replace chaque élément dans une vision totale de l'amour humain en son histoire.
« Nous savons où nous allons et d'où nous venons. Entre deux obscurités un éclair.
Et là, dans la subite illumination, un geste, un unique geste, une grimace plutôt, illuminée par une lumière de râle. »
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter
Écrit par
- Marie-Claire ZIMMERMANN : agrégée de l'Université, maître assistante à l'université de Paris-IV-Sorbonne
Classification
Média