- 1. Notion d’activité cérébrale
- 2. Visualiser l’activité électrique des neurones
- 3. L’imagerie cérébrale par électroencéphalographie
- 4. L’imagerie cérébrale fonctionnelle par radioéléments
- 5. Imagerie par magnétométrie
- 6. Imagerie par résonance magnétique nucléaire
- 7. L’imagerie multiple par combinaison des techniques
- 8. Définition des activités cérébrales à échelle locale
- 9. Convergence et divergence des données d’imagerie cérébrale
- 10. Difficulté de la projection sur l’homme de résultats obtenus sur des modèles animaux
- 11. Construction théorique à partir des données d’imagerie
- 12. Nécessité des modèles animaux
- 13. L’imagerie pour la clinique neurologique
- 14. L’imagerie, l’éthologie et la psychothérapie
- 15. Bibliographie
VISUALISATION DE L'ACTIVITÉ DU CERVEAU
Imagerie par résonance magnétique nucléaire
Une autre voie de recherche concerna l’imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM) qui fut développée au départ principalement – comme cela fut le cas pour les autres techniques – pour la détection de tumeurs et d’anomalies morphologiques, et qui reste l’outil de choix pour la visualisation de l’anatomie cérébrale chez des sujets humains. Ce n’est qu’à partir des années 1990 que l’IRM fut utilisée pour mesurer en temps réel le taux d’oxyhémoglobine dans le sang avec le signal dit BOLD (bloodoxygenleveldependent) qui n’apparaît pas avec une hémoglobine ayant « livré » son oxygène. Le signal BOLD est donc un indicateur de la consommation locale d’oxygène utilisable dans une technique non invasive. On put alors faire l’imagerie d’une autre activité cérébrale locale indirectement corrélée à l’activité électrique des neurones : la consommation locale d’oxygène d’un petit volume de tissu cérébral. Rapidement, l’IRM fonctionnelle (IRMf) s’imposa et supplanta les techniques utilisant des radio-isotopes pour les études de psychologie expérimentale avec des sujets volontaires, car elle ne nécessite aucun élément radioactif et ne présente apparemment aucun risque d’utilisation chez l’homme.
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Écrit par
- Jean-Gaël BARBARA : neuroscientifique, directeur de recherche CNRS
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