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VUE DE LA FENÊTRE DE LA PROPRIÉTÉ DU GRAS À SAINT-LOUP-DE-VARENNES (N. Niépce)

Paysage à Saint-Loup-de-Varennes, N. Niépce - crédits : Joseph Niepce/ Getty Images

Paysage à Saint-Loup-de-Varennes, N. Niépce

L'étude des matières réagissant à la lumière conduit Nicéphore Niépce (1765-1833) à impressionner dès 1816 un papier enduit de chlorure d'argent placé au fond d'une chambre noire. Ces premières « rétines », images automatiques du réel, ont un rendu négatif (les noirs apparaissent en blanc et les blancs en noir). En outre elles noircissent et sont instables. Après plusieurs années de recherches, Nicéphore Niépce parvient en 1826 à réaliser une surface sensible constituée d'asphalte, ou bitume de Judée, couché sur une plaque de métal. Exposé à la lumière, l'asphalte devient insoluble au pétrole. Après la prise qui dure plusieurs heures, le nettoyage au pétrole fait apparaître le métal, derrière les parties non exposées, ce qui permet la représentation des ombres. Point de vue pris d'une fenêtre de la propriété du Gras à Saint-Loup-de-Varennes, 1827 (collection Gernsheim, université d'Austin, Texas) est considérée comme la première photographie. Niépce donna à cette image positive et stable le nom d'héliographie (« écriture par le soleil »). Niépce est reconnu aujourd'hui comme le père de la photographie, mais le mot lui-même n'apparut qu'après sa mort, en 1834.

— Hervé LE GOFF

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Paysage à Saint-Loup-de-Varennes, N. Niépce - crédits : Joseph Niepce/ Getty Images

Paysage à Saint-Loup-de-Varennes, N. Niépce