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WALLACE sir WILLIAM (1270-1305)

John de Balliol - crédits : The Print Collector/ Print Collector/ Getty Images

John de Balliol

Second fils d'un chevalier écossais, William Wallace n'apparaît dans l'histoire qu'en mai 1297, après la déposition de John de Balliol et la confiscation de la monarchie écossaise par Édouard Ier d'Angleterre. Les attaques de Wallace contre l'occupant sont le signal d'un soulèvement populaire. Il prend la tête du mouvement et, avec l'aide d'Andrew de Moray, libère l'Écosse malgré l'abandon de Robert Bruce et de nombreux nobles un moment ralliés. Ayant écrasé l'armée envoyée par Édouard Ier au pont de Stirling en septembre 1297, il pénètre en Angleterre et ravage le nord du pays. Il est alors proclamé gardien du royaume d'Écosse, fonction qu'il exerce au nom de John de Balliol, retenu prisonnier à Londres. Mais une trêve étant intervenue entre la France et l'Angleterre, Édouard Ier tourne ses forces contre l'Écosse, où il entre à la tête de son armée ; Wallace, mal soutenu par l'aristocratie, est écrasé à Falkirk en juillet 1298 ; sa réputation militaire ruinée, il abandonne son titre de gardien. À partir de cette époque, on ne sait que peu de chose de sa vie. Il se rend en France, puis retourne en Écosse pour continuer la guérilla ; il est le seul des chefs écossais à qui le roi d'Angleterre n'ait jamais fait de proposition de reddition. Pris en 1305, il est exécuté à Londres ; ses membres sont envoyés en Écosse pour y être exposés à la foule. La vie de ce héros très populaire de l'indépendance nationale sera, au xve siècle, le sujet du roman historique d'Henri le Ménestrel, The Actif and Deidis of the Illustere and Vailyeand Campioun Schir William Wallace Knicht of Ellerslie.

— Paul BENOÎT

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Écrit par

  • : agrégé de l'Université, assistant à l'université de Paris-I

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Média

John de Balliol - crédits : The Print Collector/ Print Collector/ Getty Images

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