Wozzeck, BERG (Alban)
Auteur
Avec Arnold Schönberg, son maître, et Anton von Webern, Alban Berg constitue l'école de Vienne, qui symbolise l'avant-garde musicale du xxe siècle. Des trois, il est le plus lyrique, le plus «romantique». Que ce soit dans son Quatuor à cordes (1911), ses Trois Pièces pour orchestre(1914), sa Suite lyrique (1927), son Concerto pour violon «À la mémoire d'un ange» (créé en 1936), son langage manifeste une sensibilité exacerbée. Celle-ci ne pouvait que le conduire à l'opéra, avec Wozzeck (1925) puis Lulu (inachevé à sa mort), où il utilise la technique dodécaphonique sérielle inventée par Schönberg.
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Écrit par
- Christian MERLIN : agrégé de l'Université, docteur ès lettres, maître de conférences à l'université de Lille-III-Charles-de-Gaulle, critique musical