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Wozzeck, BERG (Alban)

Forme

Dans les années 1920, on commence sérieusement à se demander si l'opéra n'est pas un genre périmé. Qu'il repose sur l'alternance classique d'airs isolés les uns des autres ou sur la mélodie continue issue de Wagner, ce genre paye un lourd tribut au passé. La création de Wozzeck, en 1925, retentit comme un coup de tonnerre: l'art lyrique entre dans l'ère de la modernité. Mais, comble du paradoxe, c'est par le recours à des structures anciennes: Wozzeck se compose en effet de formes instrumentales (suite, passacaille, symphonie, fugue...) qui, même si l'oreille ne peut les décrypter à la première écoute, lui confèrent une unité sous-jacente.

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Écrit par

  • : agrégé de l'Université, docteur ès lettres, maître de conférences à l'université de Lille-III-Charles-de-Gaulle, critique musical