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BUSON YOSA (1716-1783)

Kyōto

Kyōto, resté à cette époque le grand centre de la culture et de l'art, favorisa certainement l'épanouissement de Buson. Il semble avoir, lors de son premier séjour, subi l'influence de Sasaki Hyakusen (1698-1753), poète et peintre amateur qui, comme plusieurs de ses contemporains, fréquentait le Mampukuji, siège depuis 1659 de la secte zen Obaku, d'origine chinoise. Pour les Japonais, retenus dans leur île et avides d'exotisme, le Mampukuji représentait un lieu de dépaysement : auprès des moines chinois l'on pouvait s'initier à la littérature, à la calligraphie et à la peinture du grand empire voisin. Contrairement à cette première génération de dilettantes, Buson dut gagner durement sa vie par sa peinture, et, dès 1757, il ouvrait à Kyōto un atelier de paravents où il travailla avec ses élèves.

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Écrit par

  • : ancien maître de recherche au CNRS, professeure honoraire à l'École du Louvre, chargée de mission au Musée national des arts asiatiques-Guimet

Classification

Autres références

  • GOSHUN (1752-1811)

    • Écrit par
    • 738 mots
    ...Matsumura Gekkei né à Kyōto eut pour premier maître un peintre assez obscur qu'il quitta très vite pour entrer, à l'âge de vingt ans, dans l'atelier de Yosa Buson (1716-1783), poète et personnalité marquante de l'école Bunjin-ga. Sous la direction de Buson, il s'initia à l'art du ...
  • JAPON (Arts et culture) - Les arts

    • Écrit par , , , , , , , , , et
    • 56 170 mots
    • 35 médias
    ...calligraphie au Mampuku-ji, assimile l'esprit des Lettrés et traite avec un graphisme accru les paysages d'un Japon qu'il parcourt en tous sens. Yosa Buson (1716-1783), maître du haikai, rendra dans ce style nouveau l'essence de cette poésie allusive. Les deux artistes collaboreront, chacun avec...