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ZIGGOURATS (repères chronologiques)

Ve millénaire avant J.-C. Les premiers temples sur terrasse apparaissent avec les niveaux XI-VI d'Eridu ; il se pourrait que l'élévation n'ait été due en un premier temps qu'à la présence de décombres qui étaient systématiquement nivelés lors de chaque reconstruction car on ne pouvait pas les enlever en raison de leur caractère sacré.

Fin du IVe-début du IIIe millénaire avant J.-C. Les temples sur terrasse construits à Uruk (temple Blanc), à Uqair (temple aux Peintures) et à tell Brak (temple aux Yeux) montrent qu'il s'agit désormais d'une formule adoptée par l'ensemble de la Mésopotamie, du pays de Sumer jusqu'à la plaine du Khabur.

Vers — 2600 La construction du temple ovale de Khafadjé, à l'intérieur duquel a été élevée une terrasse, marque l'intégration du système dans un espace délimité consacré à la divinité et non pas seulement le désir d'édifier un sanctuaire en position dominante.

Vers — 2550 À Mari la terrasse appelée le Massif rouge semble témoigner d'une nouvelle fonction, celle d'un haut lieu pour les sacrifices, car elle ne comporte aucune trace de l'existence d'un temple supérieur.

Vers — 2050 À Mari, la Haute Terrasse, associée au temple aux Lions, possède également une fonction purement sacrificielle.

— 2112-— 2095 Règne d'Ur-Nammu, « inventeur » de la ziggourat à étages.

Vers — 1450 La ziggourat de Dur-Kurigalzu, dont le noyau se dresse fièrement au-dessus de la plaine, illustre encore aujourd'hui l'importance d'une ziggourat dans le paysage.

xiiie siècle avant J.-C. Construction de la ziggourat de Dur-Untash (Tchoga Zanbil) en Élam, qui paraît avoir été mise en œuvre par la construction de pans verticaux emboîtés et non par l'établissement d'étages superposés.

— Jean-Claude MARGUERON

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