10-16 mars 1988
Italie. Démission du gouvernement de Giovanni Goria
Le 10, après plus de cinq mois de discussions, la Chambre des députés italienne adopte, pour 1988, un projet de budget largement déficitaire (120 000 milliards de lires de découvert, 12 p. 100 du P.I.B.). C'est l'échéance qui a été fixée, en février, par son propre parti à Giovanni Goria (démocrate-chrétien) pour renoncer à la présidence du Conseil qu'il occupe depuis juillet 1987.
Le 11, Giovanni Goria présente au chef de l'État la démission de son gouvernement de coalition à cinq (D.C., Parti socialiste et les trois « petits » partis laïcs, républicain, social-démocrate et libéral). Il s'agit surtout, pour la Démocratie chrétienne, de procéder à un rééquilibrage de ses différents courants internes.
Le 16, le président Cossiga désigne Ciriaco De Mita, secrétaire général de la D.C., pour tenter de former un nouveau gouvernement.