10-24 novembre 2013
Iran. Conclusion d'un accord sur le dossier nucléaire
Le 10, les négociations sur le programme nucléaire iranien, engagées le 7 à Genève, sont bloquées par l'opposition de la France au texte proposé, qui résulte d'un compromis entre Washington et Téhéran. Les discussions réunissent l'Iran et le groupe « 5 + 1 », qui comprend les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'O.N.U. et l'Allemagne.
Le 20, jour de la reprise des négociations sur le dossier nucléaire iranien, le guide suprême Ali Khamenei rappelle que le droit de l'Iran de procéder à l'enrichissement de l'uranium constitue une « ligne rouge » à ne pas dépasser lors des négociations.
Le 24, le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif et le chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, mandatée par le groupe « 5 + 1 », parviennent à un accord intérimaire conclu pour une durée de 6 mois renouvelable, qui ouvre la voie à des négociations de fond. Celui-ci prévoit que Téhéran plafonne à 5 p. 100 ses capacités d'enrichissement de l'uranium, neutralise son stock d'uranium déjà enrichi à 20 p. 100 et stoppe la mise en service de nouvelles centrifugeuses ainsi que le projet d'un réacteur à eau lourde destiné à produire du plutonium dans l'usine d'Arak. En contrepartie, Téhéran obtient une levée partielle des sanctions internationales – à l'exception de celles qui concernent les exportations de pétrole et les transferts financiers. Israël dénonce une « erreur historique ».