10-25 mai 2005
Égypte. Adoption d'une réforme constitutionnelle relative à l'élection présidentielle
Le 10, le Parlement, dominé par le Parti national démocrate du président Hosni Moubarak, adopte une révision constitutionnelle qui autorise les candidatures multiples à l'élection présidentielle. Jusqu'à présent, un candidat unique était désigné par le Parlement avant d'être soumis à un plébiscite. L'opposition dénonce toutefois « une réforme cosmétique », en raison des conditions exigées des candidats: ceux-ci devront obtenir chacun le parrainage de deux cent cinquante élus nationaux ou locaux, ces derniers étant en grande majorité des partisans du pouvoir en place. Les partis légaux ne subiront aucune restriction pour l'élection, prévue en septembre, mais devront par la suite justifier d'une représentation équivalente à 5 p. 100 des sièges du Parlement et de cinq années d'activité ininterrompue.
Le 25, les électeurs approuvent à 82,9 p. 100 la réforme constitutionnelle par référendum. Le taux de participation s'élève à 53,5 p. 100. L'opposition avait appelé au boycottage de la consultation.