10-26 novembre 2003
Iran. Tolérance de l'A.I.E.A. à l'égard de Téhéran
Le 10, un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (A.I.E.A.), remis au conseil des gouverneurs de l'organisation, recense les nombreuses « infractions » de Téhéran envers le traité de non-prolifération (T.N.P.), mais conclut qu'il n'y a « pas de preuves » d'une tentative de l'Iran de mettre au point l'arme nucléaire.
Le 10 également, l'Iran annonce qu'il suspend « immédiatement » et « temporairement » son activité d'enrichissement d'uranium et qu'il autorise les inspections de ses sites nucléaires. Les États-Unis souhaitent une condamnation de Téhéran et la saisine du Conseil de sécurité des Nations unies en vue de sanctions. De leur côté, l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni, qui avaient obtenu de l'Iran, en octobre, qu'il se plie aux injonctions de l'A.I.E.A., entendent poursuivre le dialogue avec ce pays.
Le 26, l'organe exécutif de l'A.I.E.A. adopte à l'unanimité une résolution qui dénonce le « système de dissimulation » qui a prévalu en Iran dans le passé, enjoint à Téhéran de respecter le T.N.P. sous peine de sanctions et lui demande de ratifier rapidement le protocole additionnel à ce traité. L'A.I.E.A. renonce à saisir le Conseil de sécurité.