10-30 novembre 2005
Syrie - Liban. Poursuite de l'enquête internationale sur l'assassinat de Rafic Hariri
Le 10, dans un discours solennel à Damas, le président syrien Bachar Al-Assad s'en prend à ceux qui voudraient lui faire « courber la tête » et « faire plier son peuple »: États-Unis, O.N.U., Liban et Irak. Il rejette implicitement la demande du juge Detlev Mehlis, qui dirige l'enquête internationale sur l'assassinat en février à Beyrouth de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, d'auditionner au Liban certains hauts responsables syriens.
Le 25, toutefois, Damas accepte que cinq responsables, dont l'identité n'est pas révélée, soient interrogés à Vienne par la commission d'enquête.
Le 30, les autorités syriennes demandent la révision du rapport initial de la commission Mehlis, publié en octobre, en raison de la rétractation d'un témoin syrien qui, selon elles, aurait été torturé et soudoyé au Liban.