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11-15 juillet 1987

France. Débats et polémiques autour de l'extrême droite

Le 11, neuf députés (3 R.P.R., 3 U.D.F., 3 F.N.), de retour d'Afrique du Sud où ils s'étaient rendus à l'invitation du gouvernement, font paraître un communiqué dans lequel ils constatent que « l'apartheid n'existe plus » en Afrique du Sud et que « la paix et la sécurité y règnent ». Ces déclarations, « contraires à la plus élémentaire vérité », selon Claude Malhuret, secrétaire d'État aux Droits de l'homme, embarrassent la majorité et suscitent de nombreuses protestations dans les milieux politiques et dans la presse.

Le 12, le deuxième tour de l'élection municipale partielle de Grasse a lieu : le maire sortant, Hervé de Fontmichel (Parti radical, U.D.F.), qui s'est allié au Front national dès le premier tour, l'emporte avec 56,60 p. 100 des suffrages exprimés face à la liste d'union de la gauche. Cette élection a relancé le débat au sein de la majorité entre partisans et adversaires d'accords électoraux locaux avec l'extrême droite. Le Parti radical décide, le 15, d'exclure H. de Fontmichel.

Le 14, sur T.F. 1, François Mitterrand s'inquiète de la pression de l'extrême droite, affirmant qu'« un certain nombre de pensées politiques sont menaçantes pour la République ».

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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