11-18 décembre 2000
Espagne. Poursuite des actions violentes de l'E.T.A
Le 11, les parents du footballeur français Bixente Lizarazu, qui habitent Hendaye (Pyrénées-Atlantiques), reçoivent un courrier menaçant de l'E.T.A. qui reproche au joueur basque de porter le maillot d'un « État ennemi » – la France – et qui exige de lui le versement d'une « aide financière ».
Le 14, Francisco Cano, élu municipal de Viladecavalls, près de Barcelone, membre du Parti populaire, est assassiné dans un attentat à la voiture piégée attribué à l'E.T.A. Il est la vingt-deuxième victime de l'organisation séparatiste depuis la fin de la trêve annoncée en décembre 1999.
Le 13, le collectif antiterroriste « Basta Ya ! » (« Ça suffit ! »), créé en 1998 pour mobiliser l'opinion contre les agissements de l'E.T.A., reçoit le prix Sakharov des droits de l'homme décerné par le Parlement européen.
Le 18, un attentat à la bombe attribué à l'E.T.A., qui aurait pu être très meurtrier, est déjoué à l'université de journalisme de Bilbao.