11-18 juillet 1997
France. Confirmation des privatisations de Thomson-C.S.F. et du G.A.N
Le 11, le Premier ministre Lionel Jospin annonce l'arrêt du processus de vente de gré à gré de Thomson-C.S.F., filiale du groupe public spécialisée dans l'électronique militaire et professionnelle. L'opération avait été engagée en février par le précédent gouvernement à la suite d'une première tentative avortée de privatisation du groupe entier, en décembre 1996. Le gouvernement indique que l'actionnariat public devra rester « déterminant ».
Le 16, devant la commission de la Défense de l'Assemblée nationale, le ministre de l'Économie, Dominique Strauss-Kahn, annonce le lancement d'une nouvelle procédure de privatisation de Thomson-C.S.F. dans le cadre d'une restructuration de l'industrie de défense française et européenne. L'État conserverait toutefois une minorité de blocage ou un droit de veto.
Le 18, le ministère de l'Économie confirme la privatisation de la compagnie d'assurances G.A.N. et de sa banque filiale C.I.C., respectant ainsi les engagements pris par le gouvernement précédent. En revanche, il annonce que le fabricant de téléviseurs Thomson Multimédia, autre filiale du groupe Thomson, restera public.