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11-22 novembre 1989

Salvador. Offensive nationale de la guérilla suivie de combats meurtriers

Le 11, la guérilla d'extrême gauche du Front Farabundo Marti de libération nationale (F.M.L.N.), qui a suspendu le 2 les négociations avec le gouvernement du président d'extrême droite Alfredo Cristiani, lance une offensive générale.

Le 12, l'état de siège est proclamé. Les rebelles résistent à la contre-offensive déclenchée par l'armée dont les avions bombardent les nombreuses positions tenues par la guérilla dans la capitale et ses banlieues populaires.

Le 14, exalté par un succès imprévu et malgré le faible soutien de la population, le F.M.L.N. déclare vouloir renverser le gouvernement.

Le 16, l'assassinat à San Salvador de six jésuites provoque une très forte émotion dans le pays et à l'étranger. La responsabilité en est attribuée aux Escadrons de la mort, groupes paramilitaires liés aux milieux extrémistes de l'armée et de l'Alliance républicaine nationaliste (Arena) au pouvoir.

Le 19, la guérilla commence à abandonner la plupart de ses positions.

Le 22, au lendemain d'un baroud d'honneur mené autour de l'hôtel Sheraton, le F.M.L.N. demande un cessez-le-feu supervisé par les Nations unies – proposition rejettée par le président Cristiani – et la reprise des négociations. Les combats font plus de deux mille morts, dont des centaines parmi les civils.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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