11-25 novembre 2017
Belgique. Échauffourées à Bruxelles
Le 11, de violentes échauffourées impliquant quelque trois cents supporters éclatent à Bruxelles à la suite de la qualification du Maroc pour la Coupe du monde de football, à l’issue d’un match qui l’opposait à la Côte d’Ivoire à Abidjan. Vingt-deux policiers sont blessés. Le bourgmestre Philippe Close (Parti socialiste) et la police municipale sont mis en cause pour leur gestion des troubles.
Le 14, le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration Theo Francken (Alliance néo-flamande, N-VA) annonce son intention de créer une équipe d’intervention rapide au sein de l’Office des étrangers, chargée d’identifier des personnes étrangères – notamment en situation irrégulière – à l’origine de troubles, à la demande des municipalités et des polices locales.
Le 15, à Bruxelles, de nouveaux affrontements opposent les forces de l’ordre à quelques centaines de jeunes réunis sans autorisation, à l’appel d’un Français très populaire sur les réseaux sociaux, connu sous le pseudonyme de Vargasss92. Les autorités flamandes, ainsi que la N-VA, s’élèvent contre le défaut de sécurité dans la capitale.
Le 16, le Premier ministre Charles Michel appelle à une « tolérance zéro pour les violences contre les forces de l’ordre ».
Le 17, le rapport de l’inspection générale de la police fédérale sur les violences du 11, rendu public par le ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA), relève l’impréparation face aux émeutes et l’absence de coordination de la police bruxelloise.
Le 25, de nouvelles violences éclatent à Bruxelles en marge d’une manifestation contre l’esclavage de migrants en Libye. Un policier est grièvement blessé. Jan Jambon met en cause les jeunes issus de l’immigration, dénonçant un « système » commun aux divers débordements survenus dans la capitale au cours du mois.