11-27 août 2020
États-Unis. Conventions d’investiture démocrate et républicaine
Le 11, le candidat démocrate à l’élection présidentielle de novembre, Joe Biden, annonce sur Twitter avoir choisi la sénatrice de Californie Kamala Harris comme candidate à la vice-présidence. Candidate malheureuse à la primaire démocrate, celle-ci est la première femme noire – la mère de Kamala Harris est indienne et son père jamaïcain – à figurer sur un ticket présidentiel. Le président Donald Trump accuse Kamala Harris d’être la sénatrice « la plus gauchiste », alors que celle-ci a une image de centriste au sein du Parti démocrate.
Du 17 au 20 se tient depuis Milwaukee (Wisconsin), sous forme virtuelle, la convention démocrate au cours de laquelle Joe Biden et Kamala Harris sont officiellement investis. Le frère de George Floyd, l’Afro-Américain tué par un policier blanc en mai à Minneapolis (Minnesota), et des familles de victimes de la Covid-19 y prennent la parole. Par ailleurs, des personnalités républicaines apportent leur soutien à Joe Biden. Parmi les principaux orateurs figurent l’ancienne First Lady Michelle Obama, le représentant de l’aile gauche du parti Bernie Sanders, la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et les anciens présidents Bill Clinton et Barack Obama. Dans son discours, Joe Biden promet d’être « un allié de la lumière et non des ténèbres » et déclare que l’actuel président « a failli à son devoir le plus fondamental envers la nation » en n’ayant « pas réussi à […] protéger » ses concitoyens de la Covid-19.
Du 24 au 27, la convention également virtuelle du Parti républicain se tient à Charlotte (Caroline du Nord). Donald Trump, entouré de son épouse et de ses enfants, prend la parole tous les jours. Le Comité national républicain ne diffuse aucune plateforme programmatique. Le président et le vice-président Mike Pence sont investis pour un nouveau ticket commun en vue du scrutin de novembre. Dans son discours d’acceptation, prononcé depuis la Maison-Blanche, Donald Trump dresse le bilan de son action et dénonce son challenger démocrate comme « le cheval de Troie du socialisme » et l’accuse de vouloir détruire « le mode de vie américain ».
