11-29 décembre 2024
Russie - Ukraine - Union européenne. Mise en cause de l’agressivité de la Russie
Le 11, la Commission européenne annonce que les États membres de l’Union européenne (UE) peuvent limiter, sous condition, le droit d’asile afin de « lutter contre les menaces hybrides résultant de l’instrumentalisation de la migration par la Russie et la Biélorussie ». Elle accuse ces deux pays d’organiser la venue de migrants, notamment irakiens, afghans et syriens, aux frontières orientales de l’UE pour déstabiliser la région.
Le 17, un haut responsable de l’armée russe est tué à Moscou par les services secrets ukrainiens. Ces derniers l’avaient accusé de « crimes de guerre » pour avoir ordonné, selon eux, l’utilisation d’armes chimiques contre des troupes ukrainiennes.
Le 25, l'armée russe bombarde l'Ukraine avec plus de soixante-dix missiles et une centaine de drones d’attaque, selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Il estime que la Russie a « délibérément choisi » d’attaquer le jour de Noël. Ces bombardements ciblent des infrastructures énergétiques du pays, privant de nombreux foyers d’électricité et de chauffage.
Le 26, la police finlandaise ouvre une enquête après la rupture, la veille, d’un câble électrique sous-marin en mer Baltique, précisant qu’un pétrolier, le Eagle S, en provenance de Russie, est suspecté. Le président finlandais Alexander Stubb déclare que les « risques causés par les navires de la flotte fantôme russe » doivent « être éliminés », en référence aux bateaux qui exportent illégalement du pétrole russe.
Le 27, Mark Rutte, le secrétaire général de l’OTAN, annonce que l’Alliance va « renforcer sa présence militaire en mer Baltique ».
Le 28, la police finlandaise saisit le pétrolier suspecté et organise son transfert dans un port du pays.
Le 28 également, le président russe Vladimir Poutine présente des excuses à son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev après le crash d’un avion de la compagnie Azerbaijan Airlines à destination de la Russie, survenu le 25 décembre au Kazakhstan et qui a fait trente-huit morts. Il dit regretter « le fait que cet incident tragique se soit produit dans l’espace aérien russe ». Sans préciser si l’avion a été touché par un missile russe, il reconnaît que la défense antiaérienne russe menait des actions ce jour-là contre des drones de combat ukrainiens.
Le 29, le président azerbaïdjanais accuse la Russie de ne pas assumer sa responsabilité dans l’accident.
