11-29 mars 2019
Royaume-Uni. Nouveaux rejets de l’accord sur le Brexit
Le 11, la Première ministre Theresa May obtient du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker des « garanties » sur la recherche effective d’arrangements alternatifs au « filet de sécurité » (« backstop ») qui doit éviter le rétablissement d’une frontière entre les deux Irlandes après le Brexit, par le biais du maintien temporaire de l’Irlande du Nord dans le marché unique et du Royaume-Uni dans l’union douanière.
Le 12, la Chambre des communes rejette de nouveau l’accord de sortie de l’Union européenne (UE) conclu en novembre 2018, par 391 voix – dont celles de 75 conservateurs – contre 242.
Le 13, les députés adoptent, contre l’avis de Theresa May, un amendement qui exclut une sortie de l’UE sans accord (« No deal »).
Le 20, Theresa May demande au président du Conseil européen Donald Tusk le report au 30 juin de la date de sortie du Royaume-Uni de l’UE, comme les Communes l’ont autorisé à le faire le 14.
Le 21, le Conseil européen accepte de repousser la date du Brexit du 29 mars au 12 avril.
Le 25, les députés adoptent, contre l’avis de Theresa May, un amendement qui les autorise à déterminer leur propre ordre du jour sur le Brexit, ce qui leur permet d’organiser des « votes indicatifs » sur des formules alternatives à celle proposée par l’accord de sortie de l’UE.
Le 27, Theresa May se déclare prête à quitter le pouvoir si les députés adoptent l’accord de sortie de l’UE. De leur côté, ceux-ci ne parviennent pas à dégager de majorité sur aucune des huit propositions alternatives à cet accord – « No deal », union douanière permanente entre le Royaume-Uni et Bruxelles, nouveau référendum, annulation du Brexit…
Le 29, la Chambre des communes rejette pour la troisième fois l’accord de Brexit, par 344 voix contre 286.