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11 janvier 1994

Afrique. Dévaluation du franc CFA

Sous la pression de la France et du Fonds monétaire international (F.M.I.), les dirigeants des quatorze États africains appartenant à la zone franc (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Comores, Congo, Côte d'Ivoire, Gabon, Guinée équatoriale, Mali, Niger, Sénégal, Tchad, Togo), réunis à Dakar, annoncent la dévaluation de 50 p. 100 du franc CFA et de 25 p. 100 du franc comorien. La parité du franc CFA par rapport au franc français était inchangée depuis 1948. Destinée à assainir l'économie et à relancer la croissance dans les pays de la zone, cette décision a été rendue nécessaire par l'absence de politique d'ajustement interne de la part de ceux-ci à la suite de la crise causée, à partir des années 1980, par l'effondrement des cours des matières premières. En septembre 1993, la France avait annoncé qu'elle ne financerait plus le service de la dette des pays concernés auxquels elle avait demandé de négocier des accords avec le F.M.I. Paris promet de participer à l'allégement de la dette, au financement des programmes conclus avec le F.M.I. et à l'« accompagnement de l'ajustement » dans les pays de la zone.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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