12-13 mai 1985
Italie. Renforcement de la coalition gouvernementale à l'issue des élections régionales et municipales
Les 12 et 13, quarante-quatre millions d'électeurs italiens sont appelés à renouveler les institutions locales et régionales. La participation est particulièrement élevée : 89,7 p. 100. Les premiers résultats connus concernent les conseils provinciaux et régionaux : la Démocratie chrétienne, en obtenant 35 p. 100 des voix, progresse par rapport aux élections européennes de juin 1984 (33 p. 100), sans pour autant égaler son score des élections régionales de 1980 (36,8 p. 100). En revanche, le Parti communiste (P.C.I.) s'est affaibli : il n'obtient que 30,2 p. 100 au lieu de 34,5 p. 100 en 1984 et 31,5 p. 100 en 1980. L'opposition de droite (M.S.I., néo-fasciste) progresse légèrement, avec 6,5 p. 100, contre 6,3 p. 100 en 1984 et 5,9 p. 100 en 1980. Les résultats des élections municipales confirment, et même parfois accentuent les tendances observées dans les régions et provinces : ainsi, le P.C.I. perd Turin et Rome. En votant au centre, les Italiens renforcent la coalition des cinq partis au pouvoir (Démocratie chrétienne et partis « laïcs », dont le Parti socialiste) et consolident le cabinet dirigé par Bettino Craxi.