12-16 janvier 2012
Birmanie. Poursuite de l'ouverture démocratique
Le 12, le gouvernement signe un accord de cessez-le-feu avec l'Union nationale karen, un mouvement de guérilla qui lutte contre le pouvoir central depuis l'indépendance du pays en 1948. Cet accord, ainsi que les précédents, conclus en décembre 2011 avec d'autres mouvements rebelles, illustre la volonté du gouvernement de mettre fin aux conflits ethniques qui secouent le pays depuis des décennies.
Le 12 également, le gouvernement décrète une mesure d'amnistie, la troisième depuis octobre 2011, qui concerne six cent cinquante prisonniers, dont plusieurs dissidents politiques.
Le 14, Aung San Suu Kyi, chef de l'opposition et présidente de la Ligue nationale pour la démocratie, se dit prête à participer au gouvernement après les élections législatives prévues pour le mois d'avril.
Le 16, le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé, en visite à Naypyidaw où il rencontre le président Thein Sein, estime que la Birmanie « progresse sur le chemin de la démocratisation ».