Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

12-18 mai 1998

Éthiopie - Érythrée. Conflit frontalier

Le 12, des combats opposent les armées éthiopienne et érythréenne pour la possession d'une zone frontalière fertile, la région d'Humera, où les forces d'Asmara ont pénétré.

Le 17, le secrétaire d'État américain adjoint aux Affaires africaines arrive en Éthiopie, à la demande de l'Érythrée, pour proposer une médiation.

Le 18, l'Éthiopie rejette la médiation américaine, exigeant le retrait préalable de l'armée érythréenne du « territoire éthiopien ».

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

Événements précédents

  • 7 mai 1995 Éthiopie. Premières élections multipartites

    Les élections générales multipartites sont marquées par la victoire du Front révolutionnaire démocratique du peuple éthiopien, la coalition gouvernementale du président Meles Zenawi. L'opposition avait appelé au boycottage du scrutin.

  • 23-25 avril 1993 Érythrée. Victoire du oui au référendum sur l'indépendance

    Du 23 au 25, 99,8 p. 100 des habitants de l'Érythrée se prononcent par référendum en faveur de l'indépendance de leur pays. Constituée en entité politique par la colonisation italienne en 1890, l'Érythrée a été occupée par les Britanniques en 1941, puis transformée par l'O.N.U. en « entité autonome fédérée...

  • 5-23 juillet 1991 Éthiopie. Réunion de tous les partis en conférence nationale

    Le 5, les délégués à la conférence nationale réunie depuis le 1er à Addis-Abeba adoptent une charte garantissant les droits de l'homme et les libertés. Ils mettent aussi en place un Conseil général qui fera fonction de Parlement jusqu'à l'organisation d'élections démocratiques prévue pour 1993....

  • 21-29 mai 1991 Éthiopie. Prise de pouvoir par la rébellion

    Le 21, le président Menguistu quitte l'Éthiopie pour se réfugier au Zimbabwe. Le lieutenant-colonel Menguistu avait pris le pouvoir en février 1977, après avoir éliminé les autres responsables du coup d'État militaire qui avait renversé l'empereur Haïlé Sélassié, en septembre 1974. Il avait ensuite instauré...

  • 22 mai 1990 Éthiopie. Exécution des auteurs du putsch de mai 1989

    Le quotidien gouvernemental Ethiopian Herald annonce l'exécution de douze généraux, dont le commandant de l'armée de terre et le commandant de la police, accusés d'avoir participé à une tentative de coup d'État, le 16 mai 1989, contre le président Menguistu Haïlé Mariam. Deux autres généraux ont été...

  • 16-18 mai 1989 Éthiopie. Échec d'une tentative de coup d'État

    Le 16, quelques heures après le départ du président Menguistu Haïlé Mariam pour une visite officielle en Allemagne de l'Est, un groupe d'officiers tente de prendre le pouvoir, confisqué depuis la chute de l'empereur Haïlé Selassié, en 1974, par le parti marxiste léniniste. Tandis que les loyalistes parviennent...

  • 6 avril 1988 Éthiopie. Départ forcé d'Érythrée et du Tigré pour les organisations humanitaires

    Les autorités éthiopiennes annoncent l'évacuation des organisations humanitaires installées dans les provinces du Tigré et de l'Érythrée. Cette décision intervient alors que les guérilleros du Front populaire de libération du Tigré et du Front populaire de libération de l'Érythrée ont remporté en mars...

  • 3 avril 1988 Éthiopie - Somalie. Accord sur l'Ogaden

    La Somalie et l'Éthiopie signent un « accord de paix » qui met fin au conflit déclenché en 1977 à propos de l'Ogaden, vaste territoire éthiopien semi-désertique, qui, essentiellement peuplé de Somalis, était revendiqué par le gouvernement somalien. L'accord prévoit le retrait des troupes à une dizaine...

  • 12-19 novembre 1987 Éthiopie. Nouvelle menace de famine

    Le 12, le Comité international de la Croix-Rouge (C.I.C.R.) lance un cri d'alarme mettant en garde la communauté internationale contre une nouvelle famine en Éthiopie, qui pourrait être plus grave encore que celle de 1984-1985 si des secours n'étaient pas rapidement organisés. Plus de cinq millions de...

  • 2 décembre 1985 Éthiopie. Expulsion de Médecins sans frontières

    Les autorités éthiopiennes décident d'expulser l'organisation humanitaire Médecins sans frontières, qui, depuis plusieurs semaines, dénonçait le détournement de l'aide internationale à des fins politiques et les conditions de transfert forcé des populations du nord du pays vers le sud.