12-19 avril 2001
France. Mise en cause de Charles Pasqua dans l'affaire des ventes d'armes à l'Angola
Le 12, Bernard Guillet, ancien conseiller de Charles Pasqua lorsque ce dernier était ministre de l'Intérieur, est mis en examen pour « recel d'abus de biens sociaux » dans le cadre de l'affaire des ventes d'armes à l'Angola. L'Association France-Afrique-Orient (A.F.A.O.), qu'il animait, a reçu, en juillet 1996, un virement de la société Brenco, qui se trouve au centre de l'affaire. Or l'A.F.A.O., dissoute en octobre 2000, était très proche du Rassemblement pour la France (R.P.F.) de Charles Pasqua. Le même jour, les juges chargés de l'affaire demandent au procureur de la République à Paris l'autorisation d'enquêter sur le financement du R.P.F.
Le 19, le parquet de Paris ouvre deux informations judiciaires, l'une contre X, qui vise implicitement le financement politique du R.P.F., l'autre contre Charles Pasqua, pour le « financement illégal » de la campagne des européennes de juin 1999.