12-19 février 2013
États-Unis. Mise en cause du cyber-espionnage chinois
Le 12, dans son discours sur l'état de l'Union, le président Barack Obama, évoquant les menaces de cyber-espionnage qui touchent son pays, déclare: « Nos ennemis cherchent [...] à saboter notre réseau électrique, nos institutions financières et nos systèmes de contrôle aériens. » Le même jour, il signe un décret relatif à la cyber-sécurité, qui favorise les échanges d'informations entre l'administration, les services de renseignement et les entreprises privées.
Le 19, la société Mandiant, spécialisée dans la sécurité informatique, rend public son rapport sur le cyber-espionnage pratiqué par la Chine. Celui-ci conclut que « le Parti communiste chinois a chargé l'Armée populaire de libération d'un cyber-espionnage et d'un vol de données systématiques contre divers organismes dans le monde », notamment américains. Il estime à cent quarante et un le nombre d'entreprises et d'administrations publiques américaines victimes de cyber-espionnage de la part de la Chine depuis 2006, avec une accélération depuis 2010. Le rapport met en cause la responsabilité d'une unité d'élite de l'armée chinoise spécialisée dans les technologies de l'information, basée à Shanghai.