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12-24 novembre 2019

Liban. Regain de contestation

Le 12, les propos tenus par le président Michel Aoun lors d’un entretien avec la presse provoquent une nouvelle vague de contestation, après celle d’octobre qui a conduit à la démission du Premier ministre Saad Hariri. Le chef de l’État déclare notamment que si les protestataires « ne sont pas contents des gens au pouvoir, ils n’ont qu’à émigrer ». Il rejette la revendication des contestataires qui réclament la formation d’un gouvernement de technocrates indépendants, affirmant sa préférence pour un cabinet « techno-politique », comme le propose également le Hezbollah.

Le 15, la majorité parlementaire s’accorde sur la désignation de l’homme d’affaires et ancien ministre des Finances sunnite Mohammad Safadi à la tête d’un gouvernement composé de personnalités politiques et d’indépendants. Cependant, le gouvernement de Saad Hariri continue d’expédier les affaires courantes.

Le 22, des milliers de personnes manifestent à Beyrouth à l’occasion de la fête de l’indépendance.

À partir du 24, les attaques contre les manifestants se multiplient, notamment de la part de militants des mouvements chiites Amal et du Hezbollah.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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