12-25 juillet 2012
France. Annonce de huit mille suppressions de postes chez P.S.A
Le 12, Philippe Varin, président du directoire de P.S.A. Peugeot Citroën, annonce la fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et la suppression de huit mille postes en France – après les mille neuf cents déjà supprimés en 2011 – constitués par des départs et des reclassements. Le constructeur doit ainsi supprimer quatorze mille postes sur cent vingt-trois mille dans le monde d'ici à 2014. Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg déclare: « Nous n'acceptons pas en l'état le plan » de restructuration de P.S.A. Il affirme que P.S.A. a bénéficié, au cours des années précédentes, de « près de 8 milliards d'euros d'argent public » – bonus-malus et prime à la casse inclus – et qu'« il est donc légitime que l'État ait son mot à dire sur la stratégie du groupe ».
Le 14, lors d'un entretien télévisé, le président François Hollande juge le plan de P.S.A. « inacceptable ».
Le 25, Arnaud Montebourg présente un plan de soutien à l'industrie automobile de 1,8 milliard d'euros, lequel prévoit notamment un renforcement du bonus-malus au profit des véhicules électriques et hybrides. Le même jour, tandis que le comité central d'entreprise de P.S.A. est convoqué, la direction annonce 819 millions d'euros de pertes au premier semestre de 2012 et lance un deuxième plan d'économie de 1,5 milliard d'euros – qui inclut les suppressions de postes et la fermeture du site d'Aulnay –, après un premier plan qui avait été présenté au début de l'année.